Communication inclusive : 5 bonnes pratiques pour la diversité

Pendant longtemps, les stéréotypes ont dicté le monde de la communication, et pas que.
Aujourd’hui, il est aussi de notre ressort d’utiliser ce domaine d’activité pour faire avancer les discours, les images, les pensées…
Est donc apparue : la communication inclusive.
Voyons ensemble :

Si vous êtes prêt(e) à relever le défi de la communication inclusive, en avant la lecture.

Inclusivité : définition

On trouve une différence entre « inclusion » et « inclusivité ». L’inclusion évoque le fait de rendre plus facile l’accès à l’emploi des personnes discriminées en raison d’un handicap, d’une ethnie, d’un genre, etc. L’inclusivité s’étend à des éléments plus larges : il s’agit de considérer les personnes en tant que telles et de rééduquer nos réflexes et stéréotypes dans tous nos domaines d’actions. Cela pour aussi prévenir la discrimination au travail et les liens entre discrimination et recrutement.

On ajoute alors à l’inclusivité les notions de diversité et d’équité (entre autres).

Communication et inclusivité : un défi ?

En communication, les stéréotypes ont pu trouver leur place : l’homme qui travaille et la femme ménagère à la maison, les filles qui portent du rose et les garçons du bleu.

Désormais, notre société se détache de ces clichés, progressivement mais (je le souhaite) sûrement. Et c’est un des rôles phares de la communication : faire passer un message.

Face aux stéréotypes, la communication aide à exposer, expliquer, normaliser, prouver, informer, etc. La création d’un contenu oral, visuel ou les deux est un outil pour l’inclusivité. Alors comment construire un message inclusif ? Suite ci-dessous.

Créer une communication inclusive : 5 conseils

La communication inclusive est un point à prendre en compte dans toutes vos actions à destination de vos cibles. Voici cinq points à prendre en compte pour construire votre message de façon inclusive.

UN CONTENU TRANSPARENT = DES RECHERCHES

Pas de communication mensongère ! Quand on crée, on se renseigne sur ce que l’on va dire, mettre en avant et transmettre.

Faites des recherches sur votre domaine, les enjeux qu’il rencontre sur le point de l’inclusivité et établissez l’état des lieux de cet aspect.

UN CONTENU CONSTRUIT = DES MÉTHODES INCLUSIVES

Après les recherches, on lance la production. Les bonnes méthodes s’acquièrent soit de façon innée, soit en étudiant. Par exemple :

  • Impression de flyers ou d’affiches, référez-vous au handicap des personnes aveugles en incluant du braille.
  • Préparation d’un événement physique, prenez le temps de bien vérifier que les accès handicapés sont accessibles.
  • Création d’une publicité vidéo, pensez votre scénario et script sans cliché sur l’ethnie ou le genre. Ayez aussi une fiche de casting plutôt basée sur la personnalité que le physique de la personne.
  • Mise en ligne d’un site internet, pensez à l’accessibilité des personnes atteintes de daltonisme.
  • Établissement d’une fiche de poste, soyez proactif(ve) et faites corriger les mentions discriminatoires.


Beaucoup de possibilités existent et s’offrent à vous pour être toujours plus inclusif(ve).

UN CONTENU CONSCIENT = HONNÊTETÉ

Avec l’état des lieux, vous verrez ce qui a déjà été fait, ce qu’il ne faut pas faire mais aussi les opportunités qui s’offrent à vous sur ce sujet. Soyez conscient(e) des clichés, des stéréotypes et rédigez ou dessinez votre contenu en ce sens.

N’hésitez pas à revenir dessus plusieurs fois pour vérifier que vous êtes honnête le plus possible avec vos dires.

UN CONTENU VÉRIFIÉ = ARPP

Dès lors que vous touchez à des sujets sociétaux, des sujets sensibles, légaux ou simplement que vous n’êtes pas sûr(e) de vous, demandez un avis extérieur. Soit vous optez pour des personnes tout de même internes à l’entreprise pour obtenir leurs avis, soit aux acteurs de la vidéo par exemple, soit à l’ARPP. L’Autorité de régulation professionnelle de la publicité est là aussi pour vous conseiller sur vos diffusions de messages de communication.

Il vaut mieux d’ailleurs demander avant de publier au lieu d’être ensuite réprimandé(e) par eux et/ou le public.

UN CONTENU AMÉLIORÉ = AVIS ET OPINIONS CONSTRUCTIFS

Enfin, le dernier conseil reste un élément indispensable à toute stratégie de communication : les retours. Observez les réactions et demandez l’opinion des autres. Ces « feedbacks » doivent vous faire avancer. Le positif vous montrera que vous êtes sur la bonne voie. Le négatif vous démontrera les corrections à apporter.

Suite à cela, votre communication inclusive ne sera qu’encore meilleure.

Conclusion : est-ce que la communication inclusive deviendra la norme ?

La réponse devrait et/ou devra être oui. Encore une fois, les origines ethniques, la couleur de peau, le sexe, le genre, le handicap, l’orientation sexuelle, etc. ne sont pas des éléments à prendre réellement en compte.

Une exception à cela : si vous créez un produit spécifiquement dédié à une de ces caractéristiques. Cela rentre donc dans le travail de la cible de communication. Cela mis à part, si vous vendez des produits communs pour beaucoup, l’inclusivité doit être votre norme.

Et si vous lisiez les posts à ce sujet ? Je vous invite à cliquer sur l’icône pour suivre le lien directement.

Justine

Justine

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